Demande illégale de pièces complémentaires et autorisation d’urbanisme tacite

12 Déc 2023 | Droit de l'urbanisme

[UN AN APRES] Le Conseil d’État retient que la demande illégale visant à solliciter une pièce non requise par le code de l’urbanisme n’affecte pas le délai d’instruction. Or, dans la majorité des cas, une décision de non-opposition à déclaration préalable ou un permis tacite naît à la fin dudit délai. En conséquence, une décision implicite de non-opposition à déclaration préalable ou un permis tacite peut tout à fait intervenir à l’échéance du délai d’instruction, indépendamment de l’éventuelle demande illégale et sans que celle-ci puisse s’y opposer. En cas de doute, l’administration et le porteur de projet ne manqueront donc pas de solliciter l’analyse éclairée de leur conseil juridique préféré.

Conseil d’État, Section, 9 décembre 2022, Commune de Saint-Herblain, n° 454521, Publié au recueil Lebon

Archives